De larmes en roses

De certaines larmes naissent des
roses...
Des roses qui formeront des jardins....
Des jardins qui
embéliront des lieux...
Des lieux qui feront des
heureux...


jeudi 16 avril 2009

Comme d'habitude




Le soleil est revenu sur Alger. Il fait même très chaud. Presque toute la population se trouve dehors. Une véritable circulation s'installe dans la ville. Celle des véhicules, très nombreux, polluants, bruyants, puis celle des piétons qui ont envahi les principales artères commerçantes de la capitale. Tout ce tableau évidement n'est que très ordinaire. Un jeudi, c'est synonyme de sorties pour beaucoup d'entre nous mais surtout une journée pour régler des problèmes restés en suspens ou faire son schopping hebdomadaire. Semaine après semaine, l'habitude se refait une santé. Elle est même confiante. Rien ne semble la déranger. Elle nous tient la garce! Nous vivons par habitude. Nous faisons tout par habitude. L'ennui, c'est en partie grâce à notre complicité qu'il s'offre notre peau. Tout cela nous agace bien sûr. Nous passons la majeure partie de notre vie à maudire l'habitude qui, elle, crée l'ennui. Mais sans le savoir, nous sommes leur carburant, leur oxygène, sans lesquels ces deux monstres disparaîtront.
Parce que nous avons beaucoup de temps de perdu. C'est dans ces vides que tous les vices s'installent. Et si on essayait au moins une fois de les combler?