De larmes en roses

De certaines larmes naissent des
roses...
Des roses qui formeront des jardins....
Des jardins qui
embéliront des lieux...
Des lieux qui feront des
heureux...


samedi 31 mai 2008

Le sport qui tue!

Il se passe des choses inhabituelles ces derniers jours dans le milieu sportif et spécialement dans le domaine du football. La violence dans nos stades n'est pas une donne nouvelle, mais l'esprit sportif déjà quasi inexistant, tend aujourd'hui à disparraître avec des supporters prêts à tous pour voir leur équipe gagner.
Si dans l'ordre des choses, perdre un match a une chance sur d'eux de se réaliser, certains fans zélés ne l'entendent pas de cette oreille. Alors si par malheur leur 11 perdent la partie, ils n'hésiteront pas à s'acharner sur tout ce qui bouge!
Ce qui s'est passé récemment à Oran et au quartier de Kouba en est l'illustration...si la lutte pour les premières places donne lieu à des "combats" plus ou moins sportifs, celle qui concerne les équipes relégables peut s'avérer dangereuse.
Alors on assiste à des prises de décisions surprises, comme celle d'un championnat à blanc, car apparemment la ligue nationale de football ne veut pas laisser le football national devenir source d'émeutes au moment où dans plusieurs coins du pays les soulèvements populaires sont signalés.
On se demande donc où est le problème: le championnat dans sa version actuelle, le championnat tout court ou les supporters casseurs??
S'il y'a une chose évidente c'est qu'il ne faut jamais se laisser intimider par de jeunes voyous ...cela voudrait dire que l'Etat s'incline devant la volonté des pseudo supporters qui veulent faire la loi...

mercredi 14 mai 2008

Vivre sans amour

Tout est question d'amour et de passion dans la vie.
On aime donc on existe.
On est passionné donc on aime davantage la vie.
Quand l'amour et la passion sont absents, le besoin de vie diminue en nous.
On croit haïr la vie à jamais.
On veut mourir.
Mais il y'a des gens qui aiment vivre juste pour haïr.
C'est leur seule passion.

mercredi 7 mai 2008

Pour que vivent les autres

Il y'a des gens qui ont le sacrifice dans la peau..rien à faire, ils ne changeront jamais...que vous leur dites de s'occuper un peu de leur personne, de leurs affaires, ils vont vous demander si vous n'avez toujours pas réglé ceci, accompli cela...ces gens ont un sens élevé de responsabilité, si élevé qu'ils se prennent pour les sauveurs de l'humanité..
Chacun à un degré différent, ils font des gestes quotidiens en faveur des pauvres, des opprimés, des malades. Ils sont humanitaires et leur crédo c'est d'assister les malheureux et d'aider toute personne qui a besoin d'aide.
A travers les générations, ces gens là ont essayé d'apporter un soutien sans faille aux nécessiteux du Monde..qu'ils soient riches ou simples citoyens, ils ont défendu les causes justes et mis du baume dans le coeur des milliers voire des millions d'individus à travers la planette.
Je leur rends un vibrant hommage, et je n'oublierai surtoût pas toutes les personnes qui, autour de nous répondent présentes et ne lésinent pas sur les moyens afin de nous tendre la main...
Je parle spécialement de ma mère, à qui tous les remerciements du monde ne suffiront pas. Elle continue d'être là et de s'occuper de ses enfants mais aussi de ceux qui la sollicitent sans se donner un temps pour elle. Son abnégation n'a d'égale que son amour pour "les autres"...
A ma mère, je dis merci et longue vie..bisou maman..

samedi 3 mai 2008

l'Algérien qui marche....



Avec le drapeau de son pays, le visage triste et le coeur ouvert, l'Algérien d'aujourd'hui entame une longue marche qui le mènera là où il espère...il y'a ceux qui fuient le pays, ceux qui bossent comme des fous convaincus que seul le travail peut les sauver, il y'a ceux qui même fatigués d'espérer font semblant de croire que tout est possible..
A tous ceux là je dis: bonne route!

Journée mondiale de la liberté de la presse

La presse en Algérie a une histoire douloureuse, et parler de sa liberté est un exercice difficile tant elle est toujours otage du code de l'information et des luttes d'intérêts. Je me rappèle des années 90 qui avaient été spécialement cruelles pour cette corporation. Au tout début en effet, la naissance d'une presse indépendante n'a pas été "accueillie dans la joie", puisque le terrorisme venait lui aussi de naître...Les premières victimes de l'intégrisme étaient des intellectuels et des journalistes..la chasse à l'homme de la presse a été l'un des objectifs macabres des intégristes...
Je n'oublirai jamais ma passion pour le journalisme...j'ai fais mes premiers pas d'ailleurs dans la presse à la fin des années 90, et la décennie noire a été douloureuse pour moi..chaque assassinat de journaliste a été durement vécue au fond de mon être, je gardais soigneusement les coupures de presse, et un jour lors d'une conférence-débat de presse donnée à l'université par le directeur d'un journal privé je lui ai posé une question qui l'a laissé un peu surpris. je lui ai dis:
" pensez vous que les journalistes sont tués pour ce qu'ils ont dit, ou pour ce qu'ils allaient dire?"
C'est qu'il m'était difficile de croire à la culpabilité de ces reporters, de ses billetistes, de ses chroniqueurs, de ses éditorialistes qui étaient plus que des idôles pour moi....
En 1994, je suis partie à Béjaia pour assister à l'enterrement de Said Mekbel alias " mesmar djeha"...l'atmosphère était lourde, la foule abattue mais courageuse...l'on a suivi la dépouille jusqu'au cimetière, et ce qui m'avait frappé c'était les cris de liberté scandés par les journalistes et les citoyens nombreux présents ce jour là...la détermination de ces gens là a fait qu'aujourd'hui notre presse est toujours là à faire son travail d'informateur et d'éducateur de la société..elle est toujours là grâce à son sacrifice, et au courage de ses enfants...
Paix à tous les martyrs de la presse.
Et longue vie à la corporation.