De larmes en roses

De certaines larmes naissent des
roses...
Des roses qui formeront des jardins....
Des jardins qui
embéliront des lieux...
Des lieux qui feront des
heureux...


lundi 29 mars 2010

manque d'inspiration ou de volonté...

Un internaute, vient de me rappeler á travers un message, le peu de considération que je donne á mon blog depuis le début de cette année surtout. Ce changement d'habitude a sans doute plusieurs explications. Faut-il toutes les énumérer?
Non. Rien en fait ne peut expliquer la désertion d'un espace que l'on a crée justement pour accueillir nos états d'âme ou nos moments de faiblesse, qui peuvent s'avérer par ailleurs, porteurs de belles idées. L'un des problèmes auxquels je suis confrontée. Je manque d'assiduité, de volonté et de persévérance dans ce que j'appelle ma passion: L'écriture. A plusieurs reprises, j'ai eu á poser cette question á des amis journalistes ou écrivains. Pourquoi donc, je ne suis pas en mesure d'écrire quelque chose, alors que j'en suis capable. Les uns me diront qu'il me faudra une bonne raison de le faire. Les autres, parleront d'une certaine discipline á suivre pour réussir un projet littéraire. J'avais commencé á écrire l'ébauche d'un livre, il y a plusieurs années maintenant, sans aller plus loin. Comme si, toute cette passion qui a précédé la naissance de celui-ci, s'était volatilisée. Puis-je espérer un jour son retour?
J'attends. J'ai envie d'y croire en tout cas.

dimanche 20 décembre 2009

Algérie, 1 2 3....

Ils l'ont fait. Nos joueurs ont réussi une belle qualification en coupe du monde. Après deux ultimes rencontres. Celle du Caire, véritable guet apens, puis celle du Soudan, libératrice. Jamais le sentiment nationaliste n'a été aussi fort, que ce soit au sein de l'équipe ou de la population. Jamais, on a été aussi proche, aussi solidaire, aussi émus...les égyptiens ont blessé nos joueurs la veille du match, et ont mené par la suite une véritable guerre de mots envers tout ce qui est algériens. Non seulement on les a battu sur le terrain de foot, mais aussi au niveau des médias et des réseaux internet. L'algérien, malgré ses défauts, est intelligent. Il sait faire la part des choses, être réaliste. Il a démontré sa capacité á faire face á une incroyable campagne mensongère menée á travers les faux-médias égyptiens.
En 2009, on s'en souviendra, nous avons gagné deux batailles. Celle du foot, arrachée par nos valeureux guerriers du désert, et celle des mots et des actions, remportée par un peuple et ses dirigeants.

dimanche 11 octobre 2009

Le coeur sur la pelouse


L'équipe nationale algérienne de football jouera, dans un mois au Caire, sa carte finale pour la coupe du monde 2010. C'est sous une pression d'enfer que l'on a suivi aujourd'hui son avant dernier match face au Rwanda. Sans vous rendre compte, votre coeur est propulsé hors de votre corps. Ses battements, vous les entendez dans chacun des pas de nos joueurs, ou dans la voix du speaker, si vous regardez le match á la télé ou via le net, comme çà été mon cas.

Cette sensation, notre équipe nationale nous la procure depuis quelques mois, grâce aux succès qu'elle a réalisé dans son groupe, la mettant en tête du classement. Chaque partie a été vécue intensément par les supporters, heureux de retrouver une équipe qui gagne. Depuis 1986, l'Algérie est absente de la prestigieuse coupe du monde. vingt quatre ans après, le rêve est-il permis?

Il faudra y croire. Nous serons fiers et comblés. La fête, entamée depuis des mois, connaîtra son apogée. Prions tous pour que ça se produise.
Yes, we can

dimanche 27 septembre 2009

un aid A New York




Loin de l'Algérie et son ramadan particulier, je me suis déplacée avec mon mari le week end du 20 septembre á New York City. Il faisait un temps magnifique, un ciel bien bleu avec un soleil méditerranéen. On avait réservé l'hôtel á new jersey city, pour mieux se déplacer en train et en métro. D'emblée, la ville d New York vous impressionne. Ses bâtiments ne finissent pas, les couleurs de ses magasins si attrayantes, et la foule. Une foule cosmopolite attirée par la Belle.


On est allée d'abord le soir du samedi vers 19h, tentant de trouver un restaurant nord africain qu'on avait finalement mal situé. J'ai pris mon ftour dans un resto turc, qui m'avait servi une soupe aux lentilles á la place de ma chorba habituelle. La nuit á NYC, est aussi belle que le jour. Les jeux de couleur des pub sur les facades des batiments illuminent davantage la ville.


Le lendemain, jour de la fête musulmane de l'aid, on a fait d'abord un tour de 3heures en bateau autour de Manhattan. Impressionnant. Vue imprenable. Le guide vous raconte au même temps l'histoire de l'un des premiers États des USA, sachant que NY a été habitée dés 1620 par des hollandais. La majestueuse statue de la liberté s'offre aussi á vous, avec des centaines de touristes postés autour d'elle.


Une fois la ballade terminée, quoi de mieux qu'un couscous chez le restaurateur Algérien. En tout cas, cela nous a permis de rencontrer des compatriotes et leur souhaiter une bonne fête.


On ne pouvait pas venir á New York City sans voir la place des défuntes tours jumelles, le World trade center, une semaine après l'anniversaire du 11 septembre. En chantier évidement.


Il fallait aussi faire du shopping dans les multiples magasins dont certains se sont spécialisés dans les souvenirs de toutes sortes. Le Century 21, centre commercial situé en face des twins centers, est une destination privilégiée des touristes européens et autres. On y achète de la bonne marque á moitié prix.


Voir NYC une fois ne suffit pas. Il faudra bien sur la revisiter, car elle est composée d'au mois quatre parties séparées.


En tout cas, cette ville fait rêver.

dimanche 9 août 2009

Guerre et paix




Lors de ma visite á Cap Cod au sud de Boston á la fin du mois de juillet, j'ai assisté á l'arrivée du corps d'un jeune soldat US mort en Afghanistan. Le cortège était constitué d'une trentaine de voitures de police, ainsi que plusieurs motards qu'on dit ici être des patriotes. Le jeune soldat était sans doute un policier parti avec l'armée. La ville de Denis s'était préparée pour l'occasion, avec toute la population et les vacanciers sortis dans la rue et brandissant de petits drapeaux américains. En pleine saison estivale, et dans une ville balnéaire populaire, la guerre est venue perturber la paix des vacanciers. Elle a rappelé á tous, l'amère vérité des milliers de soldats envoyés dans des pays en guerre ou sensibles. Leur retrait progressif promis par le Président Obama, donnera peut être du sens á la paix dont parlent les américains.

dimanche 2 août 2009

Welcome to america

Je suis arrivée aux USA le 24 juillet 2009 vers 20h heure locale, via Frankfurt en Allemagne. Première déception, le temps. Le froid américain ne contrastait pas avec ma tenue d'été, surtout qu'à Alger c'était la fournaise. Après 9h de vol et 2h d'escale, j'ai pu atterrir a l'aéroport de Boston ou mon fiance m'attendait. La fine pluie qui commençait a tomber une fois dehors, va tout de suite devenir orage. Dans cet État du New Hampshire, l'été est plutôt humide. Ce qui explique cette foret luxuriante et cette immense verdure. Il faut compter les journées de soleil, comparativement a Alger. Après une longue journée de voyage et des au revoirs difficiles a l'aéroport d'Alger, j'ai rejoins ma nouvelle maison située sur la frontière des États du NH et du Massasuchets. Le décalage horaire me promettait une nuit agitée et l'orage a assombri davantage ma nuit. Passée la surprise, place était a la découverte de cette culture dont on parle tant, et de ces américains pour qui l'impossible est possible. Le calme et la sérénité des lieux donnaient a cet espace un caractère magique.
Le hasard a voulu que je vienne dans ce pays, après que j'eus crée ce blog suite a un atelier d'études avec des experts américains en législation, venus a alger en 2008. Le rêve US c'était donc ça? je ne le savais pas. Mes contacts américains ne le savent pas encore, mais je les contacterai une fois mon anglais au point. Bienvenue au pays de l'oncle SAM.

mardi 7 juillet 2009

Le jour et la nuit


Nous sommes censés comprendre la vie. Passer des années à répéter les mêmes gestes quotidiens, est la preuve que nous sommes conscients de ce que nous représentons et de ce que nous faisons.
Nous savons par exemple, que nous n'allons pas rester éternellement vivants, du moins sur cette terre. Selon les croyances des uns et des autres, le devenir de l'homme après la mort est perçu différemment.
Tout nous échappe malgré tout. Nous pensons détenir tous les droits sur ce corps qui nous fait, mai en réalité, rien n'est à nous. Tout ce qu'on voit n'est peut être pas vrai. Quelle certitude avons-nous sur quoi? La Terre n'est qu'un petit point dans l'immensité du ciel. L'homme qui pense être le géant du monde vivant n'est peut être qu'un simple élément évoluant entre le jour et la nuit. Et il ne le sait peut être pas.

mercredi 17 juin 2009

pensées gênantes


Parfois on se sent étrange. Notre âme, si pure, nous entraîne dans des chemins tortueux à travers des pensées coupables. Notre imagination nous fait de mauvais tours, prête à nous rendre la réalité abjecte.

N'est-elle pas venue au secours d'êtres malheureux dans la vie sans le savoir?

Nous la condamnons avec force, sans se demander si elle pouvait être innocente!

L'imagination apporte à l'être ce qu'il n'a pas. En quoi cela peut-il être nocif?

Cette construction imaginaire nuit quand elle fait retomber son héros dans son quotidien ordinaire.

Certains hésitent à faire le pas, par peur de redevenir plus frustrés.

D'autres, comme moi, préfèrent se réfugier dans une imagination féconde, afin de vivre la vie qu'ils n'ont pas. C'est mieux que de se priver de quelques instants irréels, capables de nous rendre heureux.

dimanche 31 mai 2009

L'homme au chocolat


Un taxieur d'Alger nous fait souvent surprendre par un geste pour le moins inhabituel dans notre pays. Chaque jour il emporte avec lui des chocolats qu'il distribue à ses clients. Ce papa-Noêl local, vous invite avec un large sourire, à goûter à ses sucreries chaque fois que vous mentez dans son taxi. Cette attention particulière, le taxieur l'a adoptée dans le but de rendre sucrée la journée de quelques personnes faisant un petit trajet avec lui. Quand on connaît le quotidien stressant des citadins coincés entre les embouteillages et les problèmes de la vie courante, le chocolat matinal de ce taxieur ne sera que bienvenu. Vivement que ça se généralise!

jeudi 16 avril 2009

Comme d'habitude




Le soleil est revenu sur Alger. Il fait même très chaud. Presque toute la population se trouve dehors. Une véritable circulation s'installe dans la ville. Celle des véhicules, très nombreux, polluants, bruyants, puis celle des piétons qui ont envahi les principales artères commerçantes de la capitale. Tout ce tableau évidement n'est que très ordinaire. Un jeudi, c'est synonyme de sorties pour beaucoup d'entre nous mais surtout une journée pour régler des problèmes restés en suspens ou faire son schopping hebdomadaire. Semaine après semaine, l'habitude se refait une santé. Elle est même confiante. Rien ne semble la déranger. Elle nous tient la garce! Nous vivons par habitude. Nous faisons tout par habitude. L'ennui, c'est en partie grâce à notre complicité qu'il s'offre notre peau. Tout cela nous agace bien sûr. Nous passons la majeure partie de notre vie à maudire l'habitude qui, elle, crée l'ennui. Mais sans le savoir, nous sommes leur carburant, leur oxygène, sans lesquels ces deux monstres disparaîtront.
Parce que nous avons beaucoup de temps de perdu. C'est dans ces vides que tous les vices s'installent. Et si on essayait au moins une fois de les combler?

dimanche 15 février 2009

aimer sans conditions




Un ami m'a envoyé ces photos. Comme leur titre l'indique, elles parlent d'elle même. "True Love" ou le vrai amour!


Je ne connais pas l'histoire de ce fameux couple. La femme a un handicap mais elle est pleine de vie. Sa tare ne l'a pas empêché de mettre au monde des enfants et de les chérir. Elle en est donc capable. Mais elle n'est pas seule à le faire. A ses côté un homme "ordinaire". Un homme "normal" par rapport aux normes que l'on a bâties. Mais à bien regarder on se dit que celui-ci n'est pas aussi ordinaire qu'on le croit. Il est même extraordinaire. Un tye qui sort du lot, dont le coeur est plus vaste que tous les océans réunis. Nous nous posons tous des questions à leur propos: comment ça a pu marcher entre eux? Parceque nous nous croyons "plus normaux" que ce couple. Nous pensons être capable de comprendre ce que eux n'ont pas compris. Nous jugeons leur vie comme si nous avons le droit de leur demander d'arrêter de nous mentir.


Savent-ils à quel point ils dérangent notre bonne conscience??


Ont-ils pensé à nous autres pauvres malheureux qui n'aimons pas qu'on bouscule nos habitudes??


Je n'ai pas l'intention de me mentir.


En moi un mélange d'étonnement et d'admiration.


Je comprends qu'aimer est un terme sacré qu'il ne faut pas utiliser le plus souvent dans des sentiments banals qu'on n'arrive même pas à cerner.


Je comprends que l'amour quand il existe transcende toutes les différences, tous les interdits et tous les obstacles juste pour pouvoir voir le jour et exister.


Je comprends qu'aimer voudra dire, s'effacer pour rendre heureux la personne qu'on aime.


Je comprends aussi que nous n'avons pas tous le privilège d'aimer ainsi.


Dieu donne le droit d'aimer à certaines personnes pas à d'autres.


Le don d'aimer, on l'a ou on ne l'a pas.

mercredi 21 janvier 2009

L'amour d'une voiture


Je suis sans voiture depuis 3 mois. Comme vous pouvez le voir, elle est accidentée. Au moment de l'accident elle avait à peine 2 mois de "vie".
Un accident de voiture ça peut arriver à n'importe qui. Je ne dirai pas que je n'étais pas fautive, mais ce qui s'est passé n'était pas entièrement du à mon inconscience.
J'ai dérapé sur un pont par une journée qui a connu une fine pluie. Comme je ne connaissais pas vraiment cet endroit j'ai du ignorer l'existence d'un virage, ce qui a fait que je n'ai pas rétrogradé la vitesse. Surprise, j'ai tenté de freiner mais la voiture était déjà partie foncer malgré moi sur la barrière de sécurité qui donnait sur un vide. A cet instant là, j'ai du me rendre compte que ma vie était finie et que finalement on pouvait mourir bêtement et facilement. Entre le moment où ma voiture frappait de plein fouet la barrière et le moment où elle tournait sur elle même au milieu du pont, je ne me souviens de rien. Comme s'il y a eu une coupure entre l'instant où je pensais tomber dans le vide et le moment où la voiture s'est dégagée pour reprendre sa folle danse.
J'ai eu beaucoup de chance. Aucune voiture n'est venue en sens inverse en ce moment là. J'étais seule pendant quelques minutes. Seule avec ma folle voiture qui venait de me trahir. Ou que je venais de trahir. La conduite est un plaisir qui peut virer au cauchemar pour plusieurs raisons. J'ai su que l'endroit où j'ai eu cet accident est connu pour être celui de la mort. En fait juste avant d'entamer le virage la route est surélevée. Plusieurs accidents y ont été mortels. Je pense que la mort n'était pas loin aussi ce jour là. Elle m'a sans doute effleuré un court instant préférant me renvoyer dans la vie. C'était ça le moment que je n'arrive pas à me rappeler.
Sans doute parce que justement en ce moment là je n'existais pas.
Faites attention sur les routes.

mercredi 31 décembre 2008

Année du Neuf?




Les années passent et se ressemblent.
Elles vont tellement vite que l'on oublie presque ce qui s'est passé à telle ou telle date.
Les années 2000 sont ainsi faites!
Changement dans la valeur du temps??
Que sait-on au juste sur le temps évidement??
La semaine qui ressemble au jour, le mois qui s'apparente à la semaine, l'année qui file comme une étoile filante...
Quoi de neuf pour ce 2009?
On verra s'installer d'abord la suite de la crise financière mondiale.
On verra
Le prix du pétrole grimper ou chuter c'est selon.
La palestine s'embraser.
L'Afrique en éternels conflits.
Les USA avec un Président noir.
L'Algérie reconduire le même vieux Président blanc aux yeux verts.
Les riches s'enrichir.
Les pauvres mendier.
La nature nous jouer des tours.
Les enfants chanceux tout aussi joyeux.
Les enfants malheureux pleurer.
Je me verrai mariée
A des milliers de kilomètres d'Alger.
Puisse cette année nous apporter à nous tous, quelque chose qui nous rendra
plus heureux...

mardi 30 décembre 2008

Déséquilibre mondial


La Palestine continue de perdre ses enfants.
Gaza prend feu.
Des centaines de corps arrosent le sol de leur sang.
La ville ressemble à tout sauf à une ville.
Tremblement de terre?
Tsunami?
Apocalypse?
Non, Israel veut faire taire toute une ville après avoir échoué d'effacer toute une nation.
Pourquoi une guerre si aveugle?
Pourquoi bombarder n'importe comment?
Pourquoi la vie d'un enfant n'a plus aucune importance devant les appétits politiques des hommes?
A quoi servirait de tels carnages si ce n'est à envenimer une situation déjà compliquée?
Y a-t-il une chance à la paix dans ce monde de plus en plus déséquilibré
?

samedi 8 novembre 2008

J'ai un Dream (2)


Lorsque j'ai commencé à écrire sur ce blog j'avais intitulé mon premier billet " I have a dream".

Aujourd'hui, cette célèbre phrase de Martin Luther King est devenue d'actualité suite à l'élection d'un noir à la Maison blanche. Le monde entier donne à cette sentence sa vraie signification, quarante ans après avoir été prononcée.

Je revois ces images où le "king" criait son besoin de liberté et sa soif de voir un jour sa race placée au même rang que les blancs. Son voeu n'était pas si impossible que ça. Ce qui s'est passé aux USA relève presque du mythe, même si Obama n'est en fait qu'un métisse né d'un père noir africain et d'une mère blanche. Mais c'est aussi ça l'Amérique: un mélange de races!

Seulement, jamais un noir n'aurait cru être à la tête du pays le plus puissant du monde! Cela relèverait du rêve!

Mais au pays de l'oncle SAM on a appris que tout était possible y compris l'impossible. Ne serait-ce que pour l'histoire, le parcours d'Obama est incroyable. Ce qu'il a réussi est digne d'un conte magique où la réalité n'a que peu de place. Pourtant, les américains se sont réveillés en ce 5 novembre 2008 avec une grande vérité que rien ni personne ne pourra nier. Celle du premier président noir de toute l'histoire de ce puissant pays. Et ça ce n'est pas rien.

samedi 13 septembre 2008

L'après 11 septembre


Je me rappelle comme si c'était hier de ces images presqu'irréelles. J'étais dans mon bureau avec ma collègue et le Chef était dans le sien. Ce dernier avait laissé la porte ouverte et était entrain de regarder la télévision tout en discutant avec un de ses collègues. Les premières images de l'attentat contre les tours jumelles faisaient leur apparition sur les télé du monde entier. Je les regardais la bouche ouverte. Bouleversée, étonnée, les mots ne pouvant décrire l'horreur qu'avait suscité en moi une telle attaque. Je me suis mise dans la tête des passagers des deux avions: dans quels états ils étaient? Ont-ils deviné ce qu'ils allaient devenir quelques instants après qu'ils soient pris en otage? Tous les esprits du monde ne peuvent imaginer qu'un avion détourné soit lancé contre les célèbres tours.

Finalement, le pays de l'oncle SAM n'était pas aussi robuste que ça!

Frappés d'une manière spectaculaire, les USA ont sans doute mis du temps à réaliser que l'impossible était possible. Tout comme le rêve américain, le cauchemar américain existe aussi!

Il fallait donc réagir!

Après la guerre froide la guerre aveugle!

Car le terrorisme n'a pas un seul visage.

Il est partout et nulle part!

Il a une tête et pas de queue!

La guerre contre le terrorisme a commencé à partir des USA et les grands de ce monde ont suivi.

Sentant la menace...

Une menace qui existait avant, dans de tout "petits pays".

A l'image de l'Algérie.

Des innocents mourraient dans l'indifférence presque totale du monde.

Les commanditaires des actes terroristes circulaient librement et agissaient en toute impunité dans les pays européens et américains.

Les algériens mourraient.

Les autres pays condamnaient et c'est tout.

Certains ont fait mieux: ils accusaient.

Accusaient qui ils voulaient.

Jusqu'à ce qu'arrive le 11 septembre.

La fin d'un mythe.

Le mythe américain.

La machine s'est mise alors à fonctionner: arrestations tous azimuts, tortures, envahissement de pays jugés dangereux....

Si seulement le terrorisme était vaincu!

mardi 26 août 2008

Silence on fait exploser!


Ils ont dit que le terrorisme agonisait. Qu'il lui restait juste un peu de temps à vivre. Et que ce peu de temps qui lui reste à vivre il le passera non à tuer, mais à prier. Oui, ils ont tous dis cela et il ne nous restait à nous, pauvre peuple trahi, qu'à les croire. Croiser les bras et attendre. Car ce sont eux qui ont négocié et continuent de négocier avec les tueurs. Ils savent certainement ce qu'ils disent à la fin! Pourquoi nous mentiraient-ils?

Lorsqu'une bombe explose tuant une cinquantaine de personnes, pas la peine de paniquer. Ils nous disent que là encore, c'est un geste désespéré d'un groupe de terroristes affolés. Et il faut aussi les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?

Il nous faut patienter. Attendre un autre geste désespéré des ces brebis égarées. Et si possible, se porter candidat à la mort. Nous devons les aider à nous tuer pardi!

Les aider à bien traverser cette période si difficile.
A bien achever leur oeuvre destructrice.
Tout ce que la réconciliation nationale leur a offert ne leur a pas suffi.
Nous devons sacrifier encore plus d'humains.
L'ogre a toujours faim.

Notre pays a besoin de nous!
Lorsque les corps de nos enfants endormis, de nos vieux ou de nos jeunes diplômés sont déchiquetés, nous avons accompli une noble mission.
Offrons-nous à eux. On doit leur faciliter la tâche. Ce n'est que l'expression d'un terrorisme aux abois nous dit-on.
Quand un camion bourré d'explosifs fonce droit vers un commissariat ou une école de gendarmerie, ils disent que les commanditaires de ces actes frappent n'importe comment et n'importe où.
Il faut les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?
Le peuple doit être là quand on a besoin de lui.
Et cette fois-ci, il faut accepter de se faire exploser et de se dire que demain ce sera fini.
Allons donc, ne soyons pas pessimistes!
Notre pays doit sortir de sa nuit.
Nous devons leur servir d'appât, leur fournir des adolescents en détresse pour commettre des attentas, leur remplir les places publiques, les marchés, les commissariats...
Le terrorisme est en train de mourir mes frères!
Pas nous!
Il faut me croire.
Car je vous mens.

mercredi 6 août 2008

Airs de vacances






















L'été bat son plein. Le soleil rivalise avec l'enfer. On dit que ce dernier est fait de feux. Le soleil est un feu qui brûle à distance. Les gens se ruent vers la mer car une fois le corps dans l'eau, le soleil est toléré. Mais loin de la mer, il nous est presque insupportable de vivre sous un soleil d'août sans s'énerver, sans suer et sans maudire notre existence.

Quand on est dans l'obligation de circuler en plein jour pour régler nos affaires, nous prenons notre mal en patience. Que ça soit à pied ou en voiture, la boule de feu ne nous épargnera pas. C'est que sans le soleil toute vie est impossible! Et notre vie est faite aussi de mauvais côtés! Alors, on n'a aucun droit d'interdire au soleil de nous faire du mal, puisqu'il nous fait tant de bien!

C'est le revers de la médaille!

C'est comme pour les vacances. Nous travaillons pendant 11 mois, et lorsque nous prenons notre congé d'un mois, nous n'allons pas en profiter tous de la même manière.

Il y a ceux qui font des voyages afin de découvrir le monde, ceux qui visitent des coins non encore visités de leur pays et il y a ceux qui même si ils ont trimé toute l'année n'ont pas économisé pour s'évader. A chacun sa richesse!

C'est pour cette raison que le soleil peut sourire à certains et seulement énerver d'autres!


mercredi 9 juillet 2008

Ingrid Betancourt ou l'otage miracle


Lorsque l'information de sa libération a défilé sur l'écran de la télévision en début de soirée, je ne l'avais qu'à moitié cru. Difficile de penser à une possible libération d'Ingrid Betancourt, surtout après l'élimination d'un des chefs des FARC. Son état de santé aggravé et les inquiétudes de ses proches ne lui laissaient pratiquement aucune chance. Mais le miracle existe et cette fois-ci il porte le nom d'Ingrid.

C'est vrai que les choses se sont accélérées pour elle ces derniers temps et le Président colombien tout comme son homologue français n'ont pas lésiné sur les moyens pour tenter de sortir la franco-colombienne de l'enfer des FARC. Et l'on peut penser que quand la volonté politique existe, il suffit d'y mettre la force et la foi pour parvenir à un résultat. Cela dit, l'histoire d'Ingrid mérite d'être contée, tant elle est synonyme de courage et d'endurance. Survivre dans une forêt dans des conditions inhumaines pour une fille d'ambassadeur n'est sûrement pas une sinécure. Mais elle a réussi. Et avec quelle conscience! Celle d'une femme politique prête à tout pour en découdre avec la corruption et les maux qui rongent son pays d'origine, le pays de la drogue. Le calme et la sérénité dont elle a fait preuve après sa libération sont à méditer, preuve qu'après six ans et demi de captivité, Ingrid n'a pas perdu de sa force. Ses deux enfants qui ont fait un remarquable travail de sensibilisation semblent bien partis eux aussi pour une carrière politique tant, ils ont une maîtrise formidable du verbe et de la chose politique.

Bon retour à Ingrid en espérant qu'elle ne retombera pas entre les mains des ...FARC!