Ils ont dit que le terrorisme agonisait. Qu'il lui restait juste un peu de temps à vivre. Et que ce peu de temps qui lui reste à vivre il le passera non à tuer, mais à prier. Oui, ils ont tous dis cela et il ne nous restait à nous, pauvre peuple trahi, qu'à les croire. Croiser les bras et attendre. Car ce sont eux qui ont négocié et continuent de négocier avec les tueurs. Ils savent certainement ce qu'ils disent à la fin! Pourquoi nous mentiraient-ils?
Lorsqu'une bombe explose tuant une cinquantaine de personnes, pas la peine de paniquer. Ils nous disent que là encore, c'est un geste désespéré d'un groupe de terroristes affolés. Et il faut aussi les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?
Il nous faut patienter. Attendre un autre geste désespéré des ces brebis égarées. Et si possible, se porter candidat à la mort. Nous devons les aider à nous tuer pardi!
Les aider à bien traverser cette période si difficile.
A bien achever leur oeuvre destructrice.
Tout ce que la réconciliation nationale leur a offert ne leur a pas suffi.
Nous devons sacrifier encore plus d'humains.
L'ogre a toujours faim.
Notre pays a besoin de nous!
Lorsque les corps de nos enfants endormis, de nos vieux ou de nos jeunes diplômés sont déchiquetés, nous avons accompli une noble mission.
Offrons-nous à eux. On doit leur faciliter la tâche. Ce n'est que l'expression d'un terrorisme aux abois nous dit-on.
Quand un camion bourré d'explosifs fonce droit vers un commissariat ou une école de gendarmerie, ils disent que les commanditaires de ces actes frappent n'importe comment et n'importe où.
Il faut les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?
Le peuple doit être là quand on a besoin de lui.
Et cette fois-ci, il faut accepter de se faire exploser et de se dire que demain ce sera fini.
Allons donc, ne soyons pas pessimistes!
Notre pays doit sortir de sa nuit.
Nous devons leur servir d'appât, leur fournir des adolescents en détresse pour commettre des attentas, leur remplir les places publiques, les marchés, les commissariats...
Le terrorisme est en train de mourir mes frères!
Pas nous!
Il faut me croire.
Car je vous mens.
Lorsqu'une bombe explose tuant une cinquantaine de personnes, pas la peine de paniquer. Ils nous disent que là encore, c'est un geste désespéré d'un groupe de terroristes affolés. Et il faut aussi les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?
Il nous faut patienter. Attendre un autre geste désespéré des ces brebis égarées. Et si possible, se porter candidat à la mort. Nous devons les aider à nous tuer pardi!
Les aider à bien traverser cette période si difficile.
A bien achever leur oeuvre destructrice.
Tout ce que la réconciliation nationale leur a offert ne leur a pas suffi.
Nous devons sacrifier encore plus d'humains.
L'ogre a toujours faim.
Notre pays a besoin de nous!
Lorsque les corps de nos enfants endormis, de nos vieux ou de nos jeunes diplômés sont déchiquetés, nous avons accompli une noble mission.
Offrons-nous à eux. On doit leur faciliter la tâche. Ce n'est que l'expression d'un terrorisme aux abois nous dit-on.
Quand un camion bourré d'explosifs fonce droit vers un commissariat ou une école de gendarmerie, ils disent que les commanditaires de ces actes frappent n'importe comment et n'importe où.
Il faut les croire. Pourquoi nous mentiraient-ils?
Le peuple doit être là quand on a besoin de lui.
Et cette fois-ci, il faut accepter de se faire exploser et de se dire que demain ce sera fini.
Allons donc, ne soyons pas pessimistes!
Notre pays doit sortir de sa nuit.
Nous devons leur servir d'appât, leur fournir des adolescents en détresse pour commettre des attentas, leur remplir les places publiques, les marchés, les commissariats...
Le terrorisme est en train de mourir mes frères!
Pas nous!
Il faut me croire.
Car je vous mens.
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