Lorsque l'information de sa libération a défilé sur l'écran de la télévision en début de soirée, je ne l'avais qu'à moitié cru. Difficile de penser à une possible libération d'Ingrid Betancourt, surtout après l'élimination d'un des chefs des FARC. Son état de santé aggravé et les inquiétudes de ses proches ne lui laissaient pratiquement aucune chance. Mais le miracle existe et cette fois-ci il porte le nom d'Ingrid.
C'est vrai que les choses se sont accélérées pour elle ces derniers temps et le Président colombien tout comme son homologue français n'ont pas lésiné sur les moyens pour tenter de sortir la franco-colombienne de l'enfer des FARC. Et l'on peut penser que quand la volonté politique existe, il suffit d'y mettre la force et la foi pour parvenir à un résultat. Cela dit, l'histoire d'Ingrid mérite d'être contée, tant elle est synonyme de courage et d'endurance. Survivre dans une forêt dans des conditions inhumaines pour une fille d'ambassadeur n'est sûrement pas une sinécure. Mais elle a réussi. Et avec quelle conscience! Celle d'une femme politique prête à tout pour en découdre avec la corruption et les maux qui rongent son pays d'origine, le pays de la drogue. Le calme et la sérénité dont elle a fait preuve après sa libération sont à méditer, preuve qu'après six ans et demi de captivité, Ingrid n'a pas perdu de sa force. Ses deux enfants qui ont fait un remarquable travail de sensibilisation semblent bien partis eux aussi pour une carrière politique tant, ils ont une maîtrise formidable du verbe et de la chose politique.
Bon retour à Ingrid en espérant qu'elle ne retombera pas entre les mains des ...FARC!
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